Il est normal d'être inquiet lorsqu'un proche est en garde à vue et de vouloir lui parler. Mais, malheureusement, c’est impossible !
Seul lui peut demander à communiquer avec vous, généralement par téléphone, pour une durée maximale de trente minutes.
Il est, par ailleurs, inutile de vous déplacer au commissariat ou à la gendarmerie, vous ne pourrez pas lui parler et l'enquêteur ne vous communiquera aucune information.
Vous êtes inquiet car vous n'avez pas reçu d'appel de votre proche. Il est possible que celui-ci n'ait pas souhaité exercer ce droit, d'autant que l'entretien n'est pas confidentiel (l'entretien téléphonique a lieu en présence de l'enquêteur).
Cette communication peut également être refusée par l’enquêteur s’il lui apparaît qu’elle pourrait nuire au bon déroulement de l'enquête. Il arrive, enfin, que cet appel se fasse en cours de garde à vue. Soyez patient !
À défaut de pouvoir lui parler, vous pouvez l’aider en lui trouvant un avocat pénaliste pour se rendre sur place. Sachez néanmoins qu’il lui sera strictement interdit de vous donner des informations sur la garde à vue en cours en raison du secret de l’enquête.
Vous pouvez aussi commencer à réunir des documents sur sa situation personnelle, familiale et professionnelle. S'il est jugé en comparution immédiate, cela lui sera d'une grande aide.
Se défendre lorsqu'on est en garde à vue est essentiel, quel que soit l'infraction commise.
La garde à vue est source de stress et de fatigue ; il peut ainsi être très difficile de se concentrer et de bien répondre aux questions. Or les premières déclarations en garde à vue sont déterminantes pour les suites de la procédure.
C'est pourquoi être assisté d'un avocat pénaliste est indispensable. Aidez votre proche en lui trouvant un avocat pénaliste prêt à intervenir.