Découvrir qu’une personne détient ou menace de diffuser des photos intimes est une situation particulièrement éprouvante.
Que ce soit dans le cadre privé, amical, amoureux ou professionnel, la peur de voir sa vie privée exposée peut provoquer anxiété, honte et isolement.
Sachez que la loi protège strictement la vie privée et réprime la diffusion non consentie d’images intimes, communément appelée revenge porn.
Le risque majeur est la diffusion en ligne des photos ou vidéos intimes, qui peut avoir des conséquences durables :
👉 Beaucoup de victimes hésitent à agir par peur du jugement ou de ne pas être prises au sérieux. Pourtant, le Code pénal sanctionne sévèrement ces pratiques (article 226-2-1).
Si l’auteur est une personne du milieu professionnel, les conséquences sont doubles :
Dans ce cas :
Oui. Conserver des images intimes sans consentement peut constituer une atteinte à la vie privée (article 226-1 du Code pénal). Si la personne ne souhaite plus que ces photos existent, leur détention seule peut être problématique, et leur diffusion est punissable par la loi.
La diffusion d’images intimes sans consentement est punie par l’article 226-2-1 du Code pénal :
Il faut :
Oui. La victime peut demander des dommages et intérêts devant le tribunal correctionnel pour obtenir la réparation de ses préjudices. Certaines assurances de protection juridique prennent en charge les frais d’avocat.
La victime peut :
Oui. Si l’auteur est un collègue, il s’agit non seulement d’une infraction pénale (revenge porn), mais aussi d’un harcèlement au travail. L’employeur a une obligation légale de protéger la dignité des salariés.
Oui. Google et d’autres moteurs de recherche disposent de formulaires pour supprimer des résultats liés à la diffusion d’images sexuelles non consenties, conformément au RGPD.